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BANQUET DU DIX-HUIT AVRIL 2016

BANQUET DU DIX-HUIT AVRIL 2016, Partie: 6

Hommes de ma génération, amoureux de la Vérité, abreuvez-vous !

Réponse 2 du Seigneur

 Je suis resté collé à ma Mère jusqu’à l’âge de douze ans avant de commencer à avoir d’elle, la liberté relative de m’éloigner, de parcourir de petites distances seules et de revenir à la maison car, disait-elle, mon degré de turbulence ne la rassurait pas pour me concéder une liberté de parcourir de grandes distances dans la cité de notre demeure où les adversités étaient latentes.

 Ma Mère avait l’habitude de me dire que j’étais très têtu et je la taquinai et lui demandai un jour si elle ne savait pas que je suis son Dieu et à cela, qu’elle ne pouvait pas me donner des ordres.

 Elle me racontait de temps à autre mon enfance dans certains détails. Elle m’a dit par exemple que quand je marchais à quatre pattes dans ma tendre enfance, j’étais si turbulent que je me retrouvais très vite dans les cases de ses ennemis au point où elle ne pouvait plus bouger d’un pas et vaquer à une occupation autre que de constituer de près ma garde. Elle ajoutait que fort heureusement que Saint Joseph, mon père adoptif était là pour subvenir aux besoins de la maison sinon, son inactivité créerait de sérieuses difficultés d’ordre alimentaire pour la maison.

 J’avais déjà un âge de maturité quand Saint Joseph mourut. J’étais déjà conscient que je devais travailler pour subvenir aux besoins de ma Mère. Je savais que je devrais continuer à rester obéissant à ma Mère et connaissais déjà les actes répréhensibles que je ne devais pas poser dans la société.

 

 En effet, j’ai vécu comme tout enfant aux côtés de ma Mère.

 C’est elle qui me faisait tout. C’est aussi par elle que j’ai appris à boire du vin car elle en préparait elle-même et j’en buvais jusqu’à me soûler et dormir.

Je me souviens qu’à l’âge adulte où mes disciples étaient déjà avec moi, je venais de temps à autre avec eux la brimer un peu pour faire boire à crédit son vin à mes disciples et tout cela participait de la convivialité qui a caractérisé mes rapports filiaux avec ma Mère.

 Question 3

Qui des quatre évangélistes vous ont vu quand vous étiez encore dans votre enfance dans ce monde ?

 Réponse du Seigneur :

 Seule la Vierge Marie peut mieux répondre à cette question car les adversités dans lesquelles j’étais né, ne permettaient pas à la Vierge Marie de favoriser la fréquentation d’autres enfants de mon âge sans risques. Toutefois, parmi mes disciples, celui qui s’appelait Philippe a grandi ensemble avec moi et était l’un de mes premiers disciples que j’ai eus à choisir.

 Philippe était un cousin à moi. J’ai grandi aussi avec Lazare que j’ai ressuscité.

 A part Philippe et Lazare, j’ai aussi fait une partie de mon enfance avec Jean-Baptiste mais à un moment sa mère et lui, ont déménagé et il n’était plus resté ensemble avec nous pendant un bon moment avant qu’il ne revînt encore dans la maison.

 Saint Joseph peut aussi donner des détails de mon enfance et de la phase de ma vie qu’il a vue avant de mourir mais pas autant que la Vierge Marie.

 Question d’un Daagbovi

 Comment est-ce que Saint Thomas, l’apôtre, a pu prophétiser en disant que : « Si vous voyez un jour, une femme qui n’a ni père ni mère, prosternez-vous car vous auriez ainsi vu Dieu »

 Réponse du Seigneur

Je voudrais vous répondre simplement que tous mes disciples, s’inspirent de mes paroles pour communiquer.

 Si donc, vous entendez quelque parole provenant d’eux, sachez qu’ils l’ont entendue de moi.

 Question d’un Daagbovi

 Seigneur, veuillez nous entretenir sur votre entrée triomphale à Jérusalem.

 Réponse du Seigneur

 Mon entrée triomphale à Jérusalem était la suite immédiate de la résurrection de Lazare. Le peuple émerveillé par ce miracle, me porta en triomphe jusqu’à rentrer dans la ville de Jérusalem avec mes disciples où un accueil de roi m’a été réservé avec rameaux et tout ce que les Saintes Ecritures vous ont rapporté. Ceci inquiéta particulièrement le pouvoir central politique d’alors qui, avec son état-major se résolut de l’urgence de murir les complots en vue de mon arrestation immédiate et de ma condamnation à mort.

 Quand tout le peuple proclamait « Hosanna ! Hosanna ! » il sonnait vingt et une heures environ, heure du Bénin. C’était donc la nuit. A Jérusalem quand je marquai un arrêt, mes disciples m’ont prié de leur permettre d’aller dans la ville pour se désaltérer et assouvir leur faim afin de récupérer un peu de force. Moi j’étais resté sur place avec la grande foule qui proclamait avec grande joie « Hosanna au sauveur, Hosanna au Messie » jusqu’à leur retour où ils me rapportèrent les complots qui se faisaient déjà contre moi et dont ils avaient eu vent. Nous restâmes sur place jusqu’à l’aube.

 Je ne retournai plus chez la Vierge Marie mais continuai plutôt mon chemin jusqu’à mon arrestation et ma mise à mort comme les écrits évangéliques vous l’ont rapporté.

 Mon entrée triomphale à Jérusalem était donc survenue le même jour où je ressuscitai Lazare.

 Question d’un Daagbovi

 

 Seigneur, après votre mort et avant votre résurrection, où étiez-vous ?

 Réponse du Seigneur

 De par la curiosité qui sous-tend cette question, le Rédempteur sourit, hésite mais répond.

« J’étais parmi les morts »  

 Un autre Daagbovi revient en charge :

 Question

Puisque c’est le corps seul qui va en terre, l’âme étant immortelle, Seigneur, où étiez-vous après votre mort ?

 Réponse du Seigneur

 Quand je mourrais, j’ai remis mon âme dans les mains de DAAGBO car je ne pouvais pas partir avec mon âme qui fait de moi Dieu. J’étais donc allé parmi les morts avec mon Corps Saint qui a purifié tout le séjour des morts.

 

 En effet, quand j’étais mort, la question est de savoir si j’étais effectivement resté dans la tombe ? La réponse est non : j’étais tout le temps avec DAAGBO – vives ovations –. Pour vous dire la vérité du Mystère de ma Rédemption, Je ne suis jamais mort : c’est un grand Mystère.

 A cette question qui est posée, je n’aimais jamais répondre mais j’ai donné la réponse ce jour puisque vous êtes des Daagbovis.

 Daagbovis, en somme, le jour où je quittais le monde de la chair à la Croix, DAAGBO était là et c’est encore avec lui que je suis resté pendant le séjour de mon corps physique dans la tombe. J’avais donc juste disparu quelques jours puis j’étais encore revenu parmi les hommes par le Mystère de la résurrection.

  Pour cette question, je m’en arrête là.

 

Date de dernière mise à jour : 19/09/2024

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