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DIEU ESPRIT SAINT parle de sa providence

DAAGBO, DIEU ESPRIT SAINT parle de sa providence aux Hommes

DE L’ACTION DE MA PROVIDENCE POUR SAUVER UNE AME 
1.- Si tu veux savoir maintenant, ma chère fille, combien le monde se trompe sur les mystères de ma Providence, ouvre les yeux de ton intelligence ; regarde en moi, et tu verras le cas particulier que je t’ai promis de te montrer (C’était à ce cas particulier que se rapportait sans doute la quatrième demande de sainte Catherine, ch. I, 1.). Je pourrais te faire connaître bien d’autres exemples semblables. Alors cette âme fidèle, obéissant à l’ordre de Dieu le Père, regarda en lui avec un ardent désir, et DAAGBO lui montra clairement la perte de celui auquel l’évènement était arrivé. Je veux que tu voies, lui dit-il, que pour éviter l’éternelle damnation que méritait cet homme, j’ai permis cette catastrophe inattendue. Il fallait que, par ce moyen terrible, son sang, par la médiation du sang de mon Fils bien-aimé, lui achetât la vie éternelle. 
2.- Je n’avais pas oublié son amour et son respect pour Marie, la glorieuse Mère de mon Fils, et j’ai décrété dans ma bonté, pour honorer le Verbe incarné, que quiconque, juste ou pécheur, recourrait à Marie avec amour et respect, ne pourrait jamais être la victime et la proie du monstre infernal. Marie est comme une douce amorce offerte par ma bonté pour attirer les hommes et surtout les pécheurs. 
3.- C’est donc par un acte de mon infinie miséricorde que j’ai permis cet accident. Ce n’est pas moi qui ai fait la volonté coupable des méchants ; j’en ai voulu seulement le résultat, que les hommes ont trouvé si cruel, parce que leur amour-propre les prive de la lumière et leur cache ma Vérité. S’ils dissipent le nuage, ils la verraient et l’aimeraient ; ils accepteraient tout avec respect, et, quand viendrait le temps favorable, ils recueilleraient avec joie le fruit de leurs travaux. 
4.- Ma fille bien-aimée, sois certaine que pour ce que tu me demandes, je remplirai ton désir et celui de mes autres amis. Je suis votre Dieu ; je récompense avec justice la peine, et je satisfais les saints désirs, pourvu qu’on frappe véritablement à la porte de ma Vérité, afin de ne pas errer et d’espérer toujours en ma Providence.

DAAGBO EXPLIQUE SA PROVIDENCE ENVERS SES CREATURES, ET SE PLAINT DE LEUR INFIDELITE 1.- Après t’avoir montré ma providence dans cette occasion, je veux te l’expliquer dans son action générale. Tu ne pourras jamais comprendre à quel degré l’ignorance de l’homme est grande. Il perd l’intelligence lorsqu’il espère en lui et qu’il se confie dans son propre sens. O pauvre insensé, ne vois-tu pas que tu ne sais rien de toi-même, et que c’est ma bonté qui t’accorde tout selon tes besoins? Qui te le fera donc comprendre? Ton expérience même. 
2.- Combien souvent veux-tu faire une chose sans le pouvoir et sans le savoir faire! Quand tu le sais, tu ne le peux pas, le temps te manque ; si tu as le temps, c’est la volonté qui te fait défaut. Tout t’a été donné par ma grâce pour ton salut, pour que tu reconnaisses et tu comprennes que tu n’as pas l’être par toi-même, et pour que tu aies plus raison de t’humilier que de t’enorgueillir. En toute chose tu trouves des privations et des changements, parce que rien n’est en ta puissance ; il n’y a que ma grâce que tu trouveras ferme et inébranlable aucune force ne pourra t’en séparer, à moins que tu t’en éloignes toi-même en retournant au mal. 
3.- Comment donc peux-tu résister à ma bonté? Le ferais-tu, si tu consultais ta raison, et placerais-tu tes espérances dans tes pensées, et ta confiance en ce qui vient de toi? Mais tu es devenu comme l’animal sans raison ; tu ne vois pas et tu ne reconnais pas que tout change, excepté ma grâce. Pourquoi ne pas te fier à moi, qui suis ton Créateur? Pourquoi compter sur toi? Ne te suis-je pas toujours fidèle? Comment pouvoir en douter, puisque tu l’éprouves tous les jours? 
4.- O ma fille bien-aimée! Vois combien l’homme m’est infidèle. Il manque à l’obéissance que je lui avais imposée, et il tombe dans la mort. Moi, au contraire, je lui ai toujours été fidèle, en lui procurant le bien pour lequel je l’avais créé. Afin qu’il puisse l’atteindre et le posséder, j’ai uni ma divinité à l’infirmité de sa nature. L’homme, ainsi racheté et renouvelé dans la grâce par le sang de mon Fils bien-aimé, devrait me connaître par expérience. Et cependant ce pauvre infidèle semble douter que je sois assez puissant pour le secourir, assez fort pour le défendre contre ses ennemis, assez sage pour éclairer son intelligence, assez bon pour lui donner ce qui est nécessaire à son salut. 
5.- Il pense que je n’ai pas des trésors pour le rendre riche, une beauté pour l’embellir, une nourriture pour le rassasier, un vêtement pour le couvrir. Ses actions prouvent qu’il en juge ainsi. S’il en était autrement, ne ferait-il pas des œuvres bonnes et saintes? L’expérience devrait pourtant lui montrer que je suis fort ; car tous les jours je conserve son être, et ma main le défend contre ses ennemis. Personne ne peut résister à l’action de ma puissance ; si l’homme ne le voit pas, c’est qu’il ne veut pas voir. 
6.- Ma sagesse a tout ordonné dans le monde, et le gouverne avec tant de sollicitude, que rien n’y manque, et qu’il est impossible d’y ajouter quelque chose pour l’âme et pour le corps. J’ai pourvu à tout, sans que votre volonté m’y ait forcé, puisque vous n’étiez pas encore, et c’est ma seule bonté qui m’a fait agir. J’ai créé le ciel, la terre et la mer : j’ai étendu le firmament au dessus de vos têtes ; j’ai fait l’air pour que vous respiriez, le feu et l’eau pour les modérer par leur opposition ; le soleil, pour que vous ne fussiez pas dans les ténèbres : tout a été fait et ordonné pour satisfaire aux besoins de l’homme. Le ciel est peuplé d’oiseaux, la mer est riche de poissons, la terre, d’animaux et de fruits, afin que l’homme puisse en vivre. Ma providence a tout réglé avec ordre et sagesse. 
7.- Après avoir créé toutes ces choses bonnes et parfaites, j’ai enfin créé l’homme à mon image et ressemblance, et je l’ai placé dans un jardin qui, par la faute d’Adam, a produit des épines, tandis qu’il n’avait donné d’abord que des fleurs embaumées d’innocence et de sainteté. Tout obéissait à l’homme ; mais, dès qu’il eut commis sa faute, il trouva la révolte en lui et dans les autres créatures. Le monde devint sauvage, et l’homme, qui le résume, partagea son sort. 
8.- Mais ma tendresse paternelle vint à son secours en envoyant au monde mon Verbe, qui en ôta la stérilité de la chute et en arracha les épines. Je refis du monde un beau jardin que j’arrosai avec le Sang précieux de mon Fils unique, et, après en avoir ôté les épines du péché mortel, j’y plantai les fleurs des sept dons de mon SAINT ESPRIT. 
9.- Cela fut accompli seulement après la mort de mon Fils, ainsi que l’explique une figure de l’Ancien Testament. Élisée fut prié de ressusciter un enfant (IV Reg. IV, 22) ; il n’y alla pas, mais il envoya Giézi avec son bâton, lui ordonnant de placer le bâton sur celui qui était mort. Giézi exécuta ce qui lui avait été commandé, mais l’enfant ne ressuscita pas. Alors Elisée vint en personne ; il appliqua ses membres aux membres de l’enfant, lui souffla sept fois au visage, et l’enfant fut rappelé à la vie. Cette figure représente Moïse, que j’ai envoyé avec le bâton de la loi, pour qu’il l’appliquât sur le genre humain, qui était mort ; mais le bâton de la loi ne lui rendit pas la vie, j’envoyai donc mon Fils unique, qui est figuré par Elisée, et qui prit les proportions du mort par l’union de la nature divine avec la nature humaine. Cette nature divine lui fut unie par tous ses membres, par la puissance du Père, par la sagesse du Fils et par la clémence du Saint Esprit. Ainsi, moi, DAAGBO, DIEU ETERNEL, dans mon unité et ma trinité, je fus muni et assimilé à votre nature humaine. 
10.- Après cette union, le Verbe adorable en fit une autre. Dans l’ardeur de son amour, il s’élança vers la mort ignominieuse de la Croix pour s’y livrer tout entier. Et après cette seconde union, il donna les sept dons de mon SAINT ESPRIT à celui qui était mort, en respirant sept fois sur son visage, et en soufflant dans la bouche de son cœur. Il ôte ainsi dans le baptême la mort du péché, et rend la vie de la grâce. Le mort respire aussitôt, et en signe de vie, il rejette ses péchés par une humble confession. 
11.- Alors le jardin est orné de fruits suaves et délicieux. Il est vrai que le jardinier, qui est le libre arbitre, peut le rendre fertile ou sauvage, selon qu’il le cultive ou le néglige. Car, s’il y sème le poison de l’amour-propre, qui fait naître les sept vices capitaux et tous ceux qui viennent d’eux, il chasse les sept dons de mon SAINT ESPRIT et se prive de toute vertu. Il n’y a plus de force, parce qu’il s’est affaibli ; il n’y a plus de tempérance et de prudence, parce qu’il a perdu la lumière dont se servait sa raison ; il n’y a plus de foi, d’espérance, de justice, parce qu’il est devenu injuste. Il espère en lui, et parce que sa foi est morte, il se confie plutôt dans les créatures qu’en moi, SON CREATEUR. Il n’y a plus de charité, parce qu’il l’a détruite dans son cœur par l’amour de sa propre faiblesse. Et parce qu’il a été cruel envers lui-même, il ne peut être bon envers son prochain. Ainsi privé de tout bien, il tombe dans le mal et dans les horreurs de la mort. 
12.- Comment pourra-t-il retrouver la vie ? Par Elisée, par le Verbe, mon Fils unique. Et de quelle manière? Le jardinier arrachera les épines de sa faute par une sainte haine de lui-même ; car, s’il ne se hait pas, il ne pourra jamais les arracher. Qu’il s’empresse de se conformer, par un amour sincère, à la doctrine de ma Vérité incarnée ; qu’il arrose son jardin avec le sang précieux de mon Fils, avec ce Sang que le prêtre répand sur la tête du pécheur, lorsqu’il reçoit l’absolution, avec la contrition, la confession, la satisfaction et la ferme résolution de ne plus m’offenser. De cette manière, l’homme peut renouveler le jardin de son âme pendant cette vie ; mais après sa mort, il ne pourra plus le faire, comme je te l’ai expliqué ailleurs.

MA PROVIDENCE ENVOIE A l'HOMME la TRIBULATION POUR SON SALUT - MALHEUR DE CEUX QUI ESPERENT EN EUX-MEMES AU LIEU D’ESPERER EN DIEU. 
1.- Vois comment ma providence a réparé la ruine de l’homme. J’ai laissé dans le monde les épines nombreuses de la tribulation, et l’homme y a rencontré la révolte en toutes choses. Je l’ai voulu ainsi pour votre bien, car il était très utile que l’homme ne mit pas son espérance dans la vie présente, pour qu’il courût avec ardeur vers moi, son bonheur véritable et sa fin dernière. Les peines et les contrariétés doivent détacher son cœur du monde et l’élever vers moi. Et cependant l’homme, dans son ignorance, ne voit pas cette vérité. Il est si faible et si porté aux choses du monde, que, malgré les peines et les tribulations qu’il y rencontre, il ne voudrait jamais s’en séparer pour retourner dans la patrie qui lui est préparée. 
2.- Tu peux comprendre par cela, ma fille bien-aimée, ce que ferait l’homme malheureux s’il trouvait dans le monde la jouissance, la satisfaction de ses désirs, et un repos sans orage. Aussi, par un acte miséricordieux de ma douce providence, je permets que le monde produise des peines et des épreuves en abondance ; c’est le moyen d’éprouver sa vertu, et je trouve dans la violence qu’il se fait le motif de lui donner une récompense. Ma providence règle ainsi tout avec une souveraine sagesse. 
3.- J’ai donné beaucoup à l’homme, parce que je suis riche, et je puis lui donner bien davantage, parce que mes richesses sont infinies. Tout a été fait par moi, et sans moi rien ne pourrait être. Si quelqu’un veut voir et posséder la beauté, je suis la beauté suprême ; si quelqu’un désire la bonté, je suis l’éternelle Bonté. Je suis la vraie Sagesse, la Douceur, la Tendresse, la Justice, la Miséricorde par excellence. Je suis un DIEU prodigue et non pas avare, j’accorde avec abondance à ceux qui me demandent, j’ouvre avec empressement à ceux qui frappent véritablement, et je réponds à, tous ceux qui m’appellent. Je ne suis pas ingrat, mais reconnaissant, et je récompense avec largesse ceux qui souffrent pour ma gloire. Je suis aimable surtout, et je conserve dans une grande joie l’âme qui s’est revêtue de ma volonté. Je suis cette providence certaine qui ne manque jamais à mes serviteurs qui espèrent en moi ; je leur accorde tout ce qui est utile pour l’âme et pour le corps. 
4.- L’homme infidèle me voit nourrir le ver dans un bois aride, faire vivre les animaux sauvages, les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, régler le soleil, la rosée, les saisons, pour engraisser la terre qui doit porter des plantes et des fruits. Comment peut-il croire que je ne veille pas sur lui, que j’ai créé à mon image et ressemblance, lorsque j’ai tout fait pour ses besoins et son service? De quelque côté qu’il se tourne, spirituellement ou temporellement, il ne pourra trouver autre chose que l’abîme et le feu de mon éternelle charité, qui agit avec une vraie et parfaite sagesse. 
5.- Mais il ne voit pas, parce qu’il s’est privé de la lumière, et qu’il ne veut pas voir. Il se trouble et limite sa charité envers le prochain, parce qu’il s’inquiète avec avarice du lendemain. Ma Vérité le lui a défendu lorsqu’elle a dit : « NE PENSEZ PAS AU LENDEMAIN, A CHAQUE JOUR SUFFIT SA PEINE » (S. Math. VI, 34). Cette parole condamne votre infidélité, en vous montrant ma providence et la rapidité du temps ; elle vous dit de ne pas penser au lendemain : car pourquoi se tourmenter de ce qu’on n’est pas sûr d’avoir ? 
6.- Il faut, avant tout, chercher le royaume de DIEU et sa justice, c’est-à-dire une vie bonne et sainte. Votre Père, qui est dans L’ETERNITE, ne connaît-il pas les petites choses dont vous pouvez manquer? Ne les ai-je pas faites pour vous, et n’ai-je pas dit à la terre de vous donner ses fruits? Le malheureux qui par sa défiance rétrécit le cœur et la main qu’il devait ouvrir à son prochain, n’a pas lu cette loi de ma VERITE, puisqu’il n’en suit pas les traces ; et c’est pour cela qu’il se rend insupportable à lui-même. Tout son mal vient de ce qu’il espère en lui, au lieu d’espérer en MOI. 

7.- Il se fait juge de la volonté des hommes, sans songer que ce droit m’appartient. Il ne tient aucun compte de ma volonté, et ne trouve bien que ce qui est heureux et agréable selon le monde. Si ce bonheur lui manque, il lui semble ne rien éprouver, ne rien recevoir de ma providence et de ma bonté. Il croit être privé de tout bien, parce qu’il a placé toute son affection dans les joies du monde et dans son propre plaisir. L’amour de lui-même l’aveugle au point qu’il ignore ce que sont les richesses intérieures et les fruits d’une véritable pénitence. Il aspire ainsi la mort, et goûte dès cette vie les arrhes de l’enfer. 
8.- Malgré cela, ma bonté ne cesse de veiller sur lui, car j’ai commandé à la terre de donner ses fruits au juste et au pécheur. Je leur accorde également la pluie et le soleil (S. Math., V. 45). Souvent même le pécheur en jouira plus que le juste. Ma bonté agit ainsi pour donner en plus grande abondance les richesses invisibles à l’âme du juste, qui par amour pour moi s’est dépouillé de tous les biens temporels, en renonçant au monde, aux plaisirs et à sa propre volonté. Ceux-là enrichissent leur âme et dilatent leur cœur dans l’abîme de ma charité. Ils perdent tout soin d’eux-mêmes ; ils ne se tourmentent plus des choses du monde ; et renoncent à tout ce qui les regarde ; alors je me charge de leur âme et de leur corps, et j’ai pour eux une providence particulière. L’Esprit Saint, DAAGBO, devient pour ainsi dire leur serviteur. 
9.- N’as-tu pas lu dans la vie des saints Pères l’histoire de ce grand solitaire qui avait renoncé à tout pour l’amour de MOI? Lorsqu’il tomba malade, je lui envoyai un ange pour le servir et l’assister dans ses besoins, rien ne manquait à son corps, et son âme trouvait une joie ineffable dans la conversation de l’envoyé céleste. 
10.- DAAGBO, comme une mère tendre, nourrit ces hommes sur le sein de sa divine charité ; il les rend libres et souverains en les délivrant des chaînes de l’amour-propre. Car, là où se trouve le feu de mon infinie charité, on ne trouve jamais l’eau de l’amour-propre, qui éteint sa douce flamme dans les âmes. Oui, MON ESPRIT SAINT est un bon serviteur, que ma bonté leur a donné ; il revêt l’âme, il l’enivre, l’inonde de douceur et la comble de richesses. 
11.- Celui qui a tout abandonné pour moi retrouve tout en MOI. Je revêts avec magnificence sa nudité volontaire, et l’humilité qui le fait servir est la cause de sa puissance. Sa vertu l’élève au dessus du monde et des sens, parce qu’il a renoncé à voir par lui-même. Il jouit d’une lumière parfaite, parce qu’il n’espère pas en lui. Une ferme espérance, une foi vive l’attachent à MOI, et il goûte ainsi la vie éternelle, sans ressentir dans son esprit aucune amertume, aucune douleur. Il juge tout en bien, parce qu’il trouve en tout ma volonté, et qu’il comprend à la lumière de la foi que je cherche en tout sa sanctification. Aussi rien n’altère sa patience. 
12.- Oh ! Que cette âme est heureuse, puisque dans un corps mortel elle goûte un bien éternel ! Elle reçoit et voit tout avec respect. La main gauche ne lui pèse pas plus que la main droite ; elle aime autant la tribulation que la consolation, la faim et la soif que la nourriture et le rafraîchissement, le froid que la chaleur, la nudité qu’un vêtement, la vie que la mort, la gloire que les affronts. En toutes choses elle est calme et inébranlable, parce qu’elle est affermie sur la pierre vivante, et qu’elle voit à la sainte lumière de la foi et avec une forte espérance que je fais tout par amour, dans l’unique but de votre salut. 
13. C’EST DANS LES GRANDES EPREUVES QUE JE MONTRE LA GRANDEUR DE MA PUISSANCE. Je ne donne les fardeaux pesants qu’à ceux qui peuvent les porter, en les acceptant par amour pour moi. Le sang de MON FILS vous a prouvé que je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive ; c’est pour cela que je lui donne tout ce qu’il reçoit. Ceci est évident pour l’âme qui se dépouille d’elle-même, qui se réjouit de tout ce qu’elle voit en elle ou dans les autres. Comment craindrait-elle que ces petites choses lui manquent, lorsque dans les grandes et les difficiles, la foi lui montre toujours ma providence? Oh qu’elle est belle la lumière de la très sainte foi, avec laquelle on voit et on comprend ma vérité, la lumière qui vient par les bons soins du Saint Esprit, la lumière surnaturelle que l’âme acquiert par ma grâce, en usant bien de la lumière naturelle que je lui ai d’abord donnée !
DAAGBO à Sainte Catherine de Sienne SUR SA PROVIDENCE

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Date de dernière mise à jour : 15/05/2024

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