C’est Mathias qui remplaça Judas Iscariote
La Plume de Sainte Parfaite.
Au banquet du dix-huit avril 2016, le Christ Jésus qui a construit nos âmes et nos corps sous l'inspiration de DAAGBO son Père, nous abreuve.
Ecoutons-le.
Daagbovis, bonne méditation.
Daagbovis bien-aimés, de jour en jour, je prêchais, je proclamais la Bonne Nouvelle et à vingt-sept jours de ma mort, j’étais allé prêcher avec mes disciples pendant six jours. Avant de partir pour mes enseignements, j’avais laissé Jean l’évangéliste auprès de la Vierge Marie.
C’est sur le chemin de retour de la prédication que la sœur de Lazare était venue m’annoncer la mort de mon cher ami Lazare.
Il est l’un de ceux avec qui j’ai fait mon enfance jusqu’à l’âge adulte. A vrai dire, si Lazare ne m’était pas d’un soutien indéfectible, aux moments où, dans ma propre famille, tous mes frères m’avaient abandonné, mes souffrances auraient été plus atroces.
Lazare et moi avions fait beaucoup de choses ensemble. Nous allions ensemble chercher des fagots de bois pour la Vierge Marie. C’est par le biais de Lazare que je connus Marie-Madeleine dont vous entendez parler aujourd’hui dans les Saintes Ecritures. C’est Lazare qui me l’a présentée et elle était devenue une amie.
Quand, sur le chemin de retour, j’appris la mort de Lazare, je ne me rendis plus à la maison chez ma Mère mais plutôt dans la maison de Lazare que je ressuscitai en évoquant DAAGBO.
Daagbovis, retenez-le bien, c’est ce miracle de la résurrection de Lazare qui déchaîna la rage qui conduisit à ma mise à mort. Ils se disaient que s’ils ne s’empressaient pas de me mettre à mort, leur emprise sur le peuple atteindrait du coup son apogée et que d’ailleurs ce peuple avait déjà perdu de l’estime pour les Anciens à cause de ce qu’il voyait et entendait.
Ils estimaient que j’allais abolir toutes leurs religions et détruire l’héritage qu’ils prétendaient obtenir de leurs pères. Les états-majors commencèrent à se multiplier et à coaliser contre moi.
Quand je quittai la maison de Lazare, je ne me suis plus rendu à la maison chez ma Mère. Je continuai avec mes disciples et nous fîmes chemin dans la prière.
Dans ce climat très hostile, mes disciples venaient me rapporter les complots qui se faisaient contre moi ; et pourtant, j’étais plus renseigné qu’eux tous.
Daagbovis, la Vierge Marie ne m’a plus revu jusqu’au jour de ma mort. C’est ce jour-là qu’elle eut vent que je venais d’être arrêté et condamné à mourir et aussitôt, elle accourut me voir, la Croix à l’épaule.
Le jour de ma mort faisait le vingt-septième jour où la Vierge Marie m’avait encore vu une dernière fois.
Quand elle eut la nouvelle et accourut me voir, elle ne pouvait supporter l’état dans lequel j’étais et retourna à la maison.
Daagbovis, lors de ma Passion, je ployai sous le faix de la Croix et tombai car mes souffrances étaient grandes. C’est après cette première chute que je la revis dans la foule et je me rendis ainsi compte qu’elle était revenue. C’était très rude.
La dose des souffrances que j’ai connues le seul jour de ma Passion, est sans commune mesure avec celle du cumul de toutes les souffrances de ma vie parmi les hommes. Les atrocités les plus cruelles étaient perpétrées sur ma personne.
Lazare, après sa résurrection, me pria de faire de lui un de mes disciples et je lui répondis qu’il l’aurait été déjà si c’était écrit ainsi.
Quand les jours de ma Passion approchaient, un homme nommé Mathias me rechercha et vint à moi me dire : je veux être ton ami depuis longtemps et je te porte dans mon cœur depuis bien longtemps ; je veux t’aimer davantage.
Il me demanda aussi de faire de lui un de mes disciples. Mais alors, il ne savait pas qu’il comptait parmi mes disciples bien avant sa conception dans le sein de sa mère.
C’est Mathias qui remplaça Judas Iscariote, le traitre qui s’élimina de mes disciples.
Mathias dont il s’agissait, était un neveu de Joseph, mon père nourricier et avait aussi connaissance de mes conflits familiaux.
Je me souviens qu’après la résurrection de Lazare, j’ai commencé par prévenir mes disciples et les informais que ma Passion était imminente et que j’allais les quitter mais, cette nouvelle n’était pas du tout de leur goût.
Daagbovis, si vous étiez à leur place, vous auriez eu la même réaction.
Pierre m’éloigna alors des autres disciples et me dit : Seigneur, ne dis plus cela. L’amour que tu as pour nous va-t-il nous plonger dans la tristesse ? Et je lui répondis que c’est au nom de cet Amour pour les hommes que je devais leur fausser compagnie pour revenir rester avec eux pour l’éternité ; je leur signifiais que c’était la condition indispensable pour revenir demeurer avec eux et éternellement. C’était dur pour eux mais vous devez savoir que les Missions de Dieu sont toujours jonchées de difficultés.
Si vous êtes chrétiens et que vous aimez réellement DAAGBO et voulez rester à sa suite, sachez que vous endurerez des peines et devrez persévérer dans les difficultés jusqu’au triomphe.
Quelles que soient les difficultés que le chrétien rencontre pour sa foi, il doit l’accepter, endurer et se donner de courage pour la gloire de Dieu. C’en est ainsi.
La cohabitation de Dieu dans la chair avec les humains et l’amour éternel qu’il a pour eux, impliquent une acceptation de toutes sortes de souffrances pour la cause du Seigneur et pour votre salut.
C’est toujours DAAGBO qui vous donne la force de la fidélité dans les épreuves, dans les difficultés. Ne permettez pas que vos corps dictent leurs lois à vos âmes.
Pierre qui était le premier Pape de l’Eglise catholique romaine me disait en ce jour-là « Seigneur, si tu nous aimes vraiment, ne nous abandonne pas » et je lui ai répondu que si je ne les quittais pas en ces moments, je ne pourrais pas revenir rester éternellement avec eux. C’est ce même Pierre qui me renia trois fois.
Daagbovis, sachez bien que ce n’est pas l’amour que l’homme a pour Dieu aujourd’hui qui détermine le Jugement du Seigneur mais c’est plutôt l’amour qu’il aura pour lui demain. C’est pour cette raison que, Daagbovis, vous devez toujours demander à Dieu de vous aider à l’aimer, non pas temporairement mais éternellement.
Si cette première question de l’intervenant pouvait être orientée vers des points d’ombres précis des récits bibliques de la période qu’il a évoquée, je pourrais vous apporter des réponses spécifiques qui vous satisferaient mieux sinon, le champ de réponses à sa question est très vaste. A l’époque chaque jour était riche en évènements. Beaucoup d’évènements se sont succédés dans une précipitation qui m’a conduit inéluctablement à la mort sur Croix. Mes disciples eux-mêmes n’avaient pas vu les évènements venir.
La hargne qui est née de la résurrection de Lazare a conduit, avec une précipitation sans pareille, à la mort de votre Seigneur présent parmi vous mais trois jours après, je suis ressuscité.
Après ma résurrection, DAAGBO vous a déjà conté un peu la succession des évènements lors de la fête Galilée de cette année deux mil seize, n’est-ce pas ?
La Vierge Marie était la première personne à qui je m’étais montré. C’est la Vierge Marie qui a annoncé à Marie-Madeleine que son ami était déjà ressuscité des morts et sans m’avoir vu de ses yeux de chair, Marie-Madeleine commençait avec zèle à annoncer à tous, la nouvelle de ma résurrection.
Je m’étais encore montré à d’autres avant de me faire voir par un grand public à la rencontre de Galilée.
La Vierge Marie n’était pas à cette rencontre car son cœur et son âme étaient encore remplis de douleur. J’ai eu à leur dire beaucoup de choses en Galilée et c’est à cette même rencontre que j’ai annoncé que celui qui m’avait envoyé dans ce monde, allait un jour venir lui-même dans son monde. Je les avais conviés alors à attendre sa venue.
Vous Daagbovis, vous êtes des descendants de ceux-là qui avaient été choisis et qui étaient venus à ma rencontre en Galilée.
Question du Très Saint Père, Pape Christophe XVIII :
Grand frère, avant votre ascension au Ciel vers DAAGBO, vous étiez encore apparu à Pierre pour l’exhorter à mieux s’occuper de vos brebis.
C’est au cours de cette même apparition que vous aviez fait une révélation à Pierre quand vous lui disiez : « Pierre, quand tu étais jeune, tu mettais ta ceinture et tu allais librement où tu voulais sans contrainte mais quand tu seras vieux, tu soulèveras tes bras pour te faire ceindre la hanche et on t’emmènera où l’on voudra.»
Grand Frère bien-aimé, je veux comprendre le message que vous passiez ainsi à votre disciple Pierre.
Réponse du Seigneur Jésus
Avant de répondre à ta préoccupation, je rectifie d’abord l’erreur que comporte la question.
Cette apparition à mes disciples n’était pas survenue avant mon ascension mais bien après mon retour au Ciel et c’était pour rassurer mes disciples comme promis quand j’étais encore dans la chair avec eux qu’effectivement, j’étais avec eux en esprit et qu’ils ne manqueraient de rien s’ils m’appelaient à leur secours dans la Mission que je leur ai assignée.
C’était une visite de courtoisie pour les consoler dans les persécutions qu’ils subissaient. Je leur étais apparu, longtemps après ma montée au Ciel et à un moment de détresse pour eux dans l’accomplissement de la Mission.
Ne vous trompez donc pas en situant la période de cette apparition.
Si, soudain, DAAGBO vous abandonne maintenant, imaginez l’oppression, les persécutions dont vous serez les cibles. En ce jour -là de mon apparition où mes disciples avaient fait une pêche infructueuse, c’était le moment des persécutions les plus atroces. Ils étaient déjà dans un désespoir. J’étais venu rester un peu avec eux et j’ai mangé avec eux.
Mon message à Pierre en ces lieux-là est le même que j’adresse ce jour à tous les Daagbovis.
L’Eglise en ce temps-là avait commencé petitement son chemin. Mais les persécutions étaient si atroces que Pierre lui-même feignit de perdre sa foi au milieu des difficultés. La foi de Pierre commençait par chanceler.
Cela vous surprend, n’est-ce pas ?
Je lui demandai alors : « M’aimes-tu ? » et il répondit « oui ».
Daagbovis, si je vous pose la même question maintenant, que me répondriez-vous ? « Oui sera votre réponse ».
Qu’appelez-vous amour ?
Un Daagbovi intervient et donne son appréhension, et le Seigneur reprend lui-même la définition du concept « amour »
L’amour, c’est le don total de sa vie pour la cause de son prochain sans rien espérer en récompense. C’est le sacrifice volontaire de sa vie pour le compte de son prochain.
Simon Pierre avait aussi répondu « oui » comme vous venez de le dire et je lui ai dit : « si tu m’aimes, sois berger pour mes brebis et toutes mes brebis » car, Daagbovis, celui qui dit avoir de l’amour pour Jésus doit aussi aimer ses brebis, n’est-ce pas ?
L’homme, dans sa jeunesse, se meut et va où il veut quand il veut mais quand il devient vieillard, c’est d’autres qui tiennent sa main et l’emmènent où ils veulent, n’est-ce pas ? C’est un principe simple à comprendre, c’est du vécu quotidien.
Daagbovis, aujourd’hui, n’est-ce pas tout ce qui peut dégoûter Pierre qu’on fait subir à cette l’Eglise dont il a été le premier Pape ? Oui, c’est bien cela.
Quand le Très Saint Père va vieillir, de quelle ressource physique disposera-t-il encore pour faire des injonctions à ses prêtres et se faire entendre comme maintenant où il a encore de la vigueur ?
En ce moment-là où je parlais en parabole à Pierre, je lui révélais les égarements, les dérives futures de l’Eglise catholique romaine qui quitterait ultérieurement le chemin que DAAGBO lui a tracé et que, lui Pierre, lui a fait suivre pendant sa vie terrestre.
Pierre n’avait pas cependant compris le sens de la parabole.
Ce jour-là, j’ai donné à Pierre, la grâce de devenir vieillard au soir de sa vie.
Voilà chers Daagbovis, la longévité de la grâce de DAAGBO dans la vie d’un homme une fois qu’elle est donnée. Voyez le cas du patriarche Abraham, il vécut pendant cent quatre-vingt ans sur cette terre.
Très Saint Père, la parabole que j’ai dite à Pierre lors de mon apparition sur mes disciples après mon ascension, portait sur l’égarement ultérieur de l’Eglise catholique romaine.
Daagbovis, voyez, le nombre de poissons que leur filet avait pris ce jour quand j’étais venu, était cent cinquante-trois, un nombre dont l’addition arithmétique des chiffres le composant donne le chiffre neuf, celui de l’Esprit Saint.
Comprenez-y que c’est le filet de DAAGBO qui avait pris ces poissons dont vous êtes aujourd’hui la signification.
C’est dire que c’est par la grâce de DAAGBO que symbolisait alors le filet, que tous les Daagbovis vont retrouver le chemin de DAAGBO, le chemin de la vie.
En DAAGBO, rien ne se passe au hasard.
C’est lui qui m’avait envoyé vers Pierre et mes autres disciples ce jour-là pour les consoler et les rassurer en ce temps de persécutions afin qu’ils purent continuer la Mission avec courage et engagement.
Ce jour-là quand je leur étais apparu, c’était l’apôtre Jean qui m’avait dévisagé le premier car je l’aimais plus que tous les autres disciples puisqu’il était le plus jeune mais plus mûr que beaucoup d’entre eux. Il est courtois et m’a aimé jusqu’au bout.
Après mon ascension, c’est toujours ce même apôtre qui est resté avec la Vierge Marie jusqu’à ce qu’elle quittât ce monde pour le Ciel. Tous les autres disciples étaient partis vers différents horizons du monde pour l’évangélisation, ainsi que Jean lui-même mais de temps en temps, lui, il revenait toujours voir ma Mère pour s’enquérir des nouvelles de sa santé et rester un temps avec elle.
Jean a beaucoup fait et, Daagbovis, il mérite vos sincères remerciements.
Daagbovis, quand j’ai quitté ce monde vers DAAGBO, la Vierge Marie était tombée malade. Elle était restée muette pendant environ trois ans et elle s’est difficilement retrouvée. C’était Jean ainsi que Marie-Madeleine, qui s’étaient occupés d’elle pour lui donner les soins appropriés qu’il fallait et ce, jusqu’à ce qu’elle recouvrât sa santé. Lazare a aussi activement joué sa partition.
Date de dernière mise à jour : 23/06/2025